Quels sont les revenus concernés ?
Sont assimilés à des revenus fonciers, les revenus de la location d’un bien issu d’une propriété bâtie (appartement, maison, immeuble de rapport, usine, bureaux, mais aussi bâtiments ruraux tels que granges, écuries, caves, celliers…) ou d’une propriété non bâtie comme un terrain ou une terre agricole.
Entrent aussi dans le champ des revenus fonciers, les revenus accessoires à la location de propriétés bâties qui ne sont pas inclus dans les bénéfices professionnels. C’est le cas, par exemple, de la location d’affichage publicitaire sur un immeuble.
Les revenus peuvent aussi être tirés des parts de placements immobiliers non soumis à l’impôt sur les sociétés à condition que ceux-ci soient aménagés pour l’habitation en un point fixe.
Dans tous les cas, le bien doit être loué non-meublé. En effet, les biens loués meublés sont imposables au titre des bénéfices industriels et commerciaux.
Ces revenus fonciers sont soumis à l’imposition sur le revenu mais il existe deux régimes de fiscalité différents qui sont inhérents à leur montant annuel : le régime microfoncier et le régime réel.
Le régime réel
QUELLES SONT LES CHARGES DÉDUCTIBLES ?
Le revenu brut est constitué du montant des loyers hors charges perçus par le propriétaire. Les frais et charges supportés par le propriétaire doivent ensuite être déduits du revenu brut, afin de déterminer le revenu net imposable sur lequel seront appliqués les taux fiscaux. L’article 31 du Code Général des Impôts fixe la liste des charges déductibles parmi lesquelles se trouvent :- Les dépenses de réparation, d’entretien ou d’amélioration
- Les intérêts et frais d’emprunt
- Les primes d’assurance
- Les provisions pour charge de copropriété
- Les frais de gestion et d’administration